L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit la violence à l’égard des enfants comme suit : « Les mauvais traitements de l’enfant ou la maltraitance s’étendent à toutes les formes de mauvais traitements physiques ou affectifs, de sévices sexuels, d’abandon ou de négligence, d’exploitation commerciale ou autre, entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignité, dans le contexte d’une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir. »
Un nombre important d’enfants nés ou éduqués dans un milieu sectaire totalitaire est confronté à des risques importants de maltraitance de la part non seulement de leur entourage familial mais également des autres membres du groupe, et en particulier du gourou. Le groupe, ou la cellule familiale fonctionnant selon un modèle sectaire, constitue un milieu pathogène pour l’enfant.
La maltraitance induite par la secte (groupe-doctrine-gourou), dépossède l’enfant de son identité physique, psychique et émotionnelle, niant son existence en tant que sujet de droit pour en faire un objet aliéné au système sectaire qui se perçoit comme hors du monde. Le refus du libre arbitre, du poids de la société et de ses institutions font que la pression sociale peut paraître inexistante et inefficace sur les adeptes qui vivent une « idéologie hors de la société ».Endoctrinés, les enfants n’ont comme référent que « la secte » et sont dans l’incapacité de comprendre le sens des institutions de l’Etat (Education, justice, médecine…) et des valeurs qu’il prône « Liberté –Egalité – Fraternité », valeurs non reconnues et souvent combattues par le groupe.(…)
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