L’Anthroposophie à l’épreuve de la Covid-19

Depuis un an que la pandémie a commencé, l’Anthroposophie dévoile un visage inquiétant. Sous couvert d’une « respectabilité alternative », grâce à l’agriculture biodynamique, la pédagogie Waldorf ou ses produits de soins naturels, ses positions anti-vaccins ou sa participation à des manifestions contre les restrictions sanitaires font courir des risques à l’ensemble de la collectivité. Or ce qui paraît nouveau à certains se révèle être dans l’ADN même de ce mouvement fondé au début du 20e siècle par l’ésotériste allemand Rudolf Steiner.

Dès mars 2020 des anthroposophes se sont exprimés sur la pandémie, allant même jusqu’à reprendre des théories conspirationnistes. Thomas Cowan, ancien vice-président de l’association américaine des médecins anthroposophes, associait déjà 5G et coronavirus. Ce médecin controversé expliquait que la pandémie a débuté à Wuhan car ce serait à cet endroit que la 5 G aurait été déployée en premier (en réalité d’autres villes ont été équipées avant). Grippe espagnole à l’appui, il explique que l’apparition des grandes pandémies de l’histoire a toujours été consécutive de bouleversements du champ électromagnétique terrestre, ce qui aurait pour conséquence d’empoisonner les cellules humaines. C’est pour cela qu’il déconseille fortement les vaccins dont les sels d’aluminium seraient, selon lui, des récepteurs de champs électromagnétiques. Même s’il semble avoir pris ses distances avec le mouvement, il s’appuie sur les théories de Rudolf Steiner pour affirmer que les virus n’existent pas. Il s’agirait d’excrétions relâchées par les cellules empoisonnées. (…)

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  • Auteur : Unadfi
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