L’agresseur passe aux aveux

Denis Cormier qui se présentait comme un « guérisseur » de la région de Montréal a reconnu devant le tribunal avoir agressé sexuellement, à la fin des années 1980 et au début des années 1990, quatre mineures sur lesquelles il exerçait un ascendant.

Lors des faits, Denis Cormier se présentait comme un guérisseur et organisait de nombreux rassemblements autour de la spiritualité. Par le biais de ses réunions de nombreuses
femmes ont dormi avec leurs enfants chez Denis Cormier. Trois des victimes se trouvent parmi des enfants hébergés par le guérisseur. Les enfants étaient donc dans une relation de confiance et d’autorité par rapport à leur agresseur. Ce dernier en a profité pour les abuser. Dans son exposé des faits à la justice, Denis Cormier a justifié ses actes par un « but thérapeutique ».

Devant la justice, les victimes du « guérisseur » ont fait part de leur difficulté à se reconstruire et des90, quatre mineures sur lesquelles il exerçait un ascendant. répercussions engendrées par les agressions qu’ils ont subies. De plus ce n’est qu’en 2016 que les victimes ont dénoncé l’homme ce qui a créé chez un certain un sentiment de remord et de honte. Sur les 11 chefs d’accusation, Denis Cormier a plaidé coupable à quatre d’entre eux. Sa peine devrait être connue en mars 2021.

(Source : Le Journal de Montréal, 05.12.2020)

  • Auteur : Unadfi