Le mot « ésotérique » se réfère à un type de croyance cachée présente dans toutes les religions et accessible seulement à un groupe restreint d’initiés. C’est le contraire de « exotérique » qui se réfère à la partie d’une croyance qui peut être comprise et pratiquée par tous. À partir de la Renaissance, une série de penseurs et de mouvements, liés ou pas à une religion, voient le jour en Occident constituant ce que nous appelons aujourd’hui la « nébuleuse ésotérique ».
Parmi ces eux nous pouvons citer les penseurs Pic de la Mirandole et Marsile Ficin et pour les mouvements, la Rose-Croix, la Franc-Maçonnerie spéculative, le Mesmérisme ou Magnétisme, l’Hermétisme et le Transcendantalisme, pour n’en citer que quelques-uns. Ils se réfèrent, pour la plupart, à des récits retrouvés au Moyen Âge, à la période de la Grèce antique ou encore à des textes des religions orientales. Même si ces mouvements ésotériques ne forment pas une unité, ils présentent, selon Antoine Faivre , des caractères communs fondamentaux :
- Les correspondances : Il existerait des correspondances symboliques et réelles entre le visible et l’invisible et entre le microcosme et le macrocosme. Tout dans l’univers est signe.
- La nature vivante : la nature est comprise comme un organisme vivant à part entière.
- Imagination et médiations : utilisation des objets ou rituels intermédiaires pour se rapprocher ou découvrir la vérité, comme des cartes de tarot ou des images symboliques.
- L’expérience de la transmutation : cela propose une métamorphose, un changement profond de sa propre nature.
- La pratique de la concordance : tendance à vouloir établir des dénominateurs communs entre toutes les traditions.
- La transmission : croit à l’importance de la transmission de l’enseignement d’un maître à son disciple, en respectant un parcours déjà balisé.