Des membres de Lev Tahor s’échappent après leur arrestation

A la fin du mois de septembre, un raid de la police a eu lieu dans la ville de Tapachula, dans le sud-est du Mexique, dans l’habitation où s’étaient installés une trentaine de membres du groupe Lev Tahor. Lors de cette opération, un garçon de trois ans a été rendu à son père qui avait fui la secte il y a plusieurs années. Tous deux ont pu rejoindre Israël quelques heures après.

Le raid, qui a pu se dérouler grâce à la coopération entre la police mexicaine, la police guatémaltèque et une équipe privée d’agents Israéliens, a débouché sur l’arrestation d’un certain nombre de membres soupçonnés d’actes de maltraitance et de crimes sexuels. Ils encourent jusqu’à vingt ans de prison s’ils sont reconnus coupables par un tribunal local. Les autres membres ont été placés en détention dans une auberge appartenant à une institution dédiée à la protection de l’enfance (le DIF, le Développement intégral de la famille). Ils sont parvenus à s’en échapper quelques jours après.

Des images de télésurveillance montrent les fugitifs, hommes, femmes et mineurs, habillés en tuniques blanches et grises, se battant avec deux gardiens et forçant le passage jusqu’à un portail qu’un des membres garde ouvert pour laisser passer le groupe. Tombé par terre, un des gardes est piétiné. La vidéo montre un des enfants se retourner et lui donner un coup de pied.

Personne ne sait précisément où ces personnes se sont enfuies.

Des médias locaux ont révélé par la suite que les membres détenus avaient dès leur arrivée dans l’auberge protesté contre leur détention en agressant le personnel.

On estime qu’il reste encore 70 à 80 membres de Lev Tahor qui vivent actuellement au Guatemala.

(Sources : lefigaro.fr, 27.09.2022 & 30.09.2022, bbc.com & tvanouvelles.ca, 30.09.2022)

  • Auteur : Unadfi