Condamnation dans une affaire de faux souvenirs induits

Le 23 mai dernier, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu Marie-Catherine Phanekam coupable d’abus de faiblesse1. Elle est condamnée à un de prison avec sursis, 20 000 euros d’amendes et à verser 300 000 euros de dommages et intérêts aux victimes ou à leurs proches s’étant constitués parties civiles.

Pour rappel, la prévenue, kinésithérapeute, a exercé une emprise sur plusieurs personnes en induisant de faux souvenirs2 lui permettant de leur soutirer d’importantes sommes. Le tribunal a également requis à son encontre une interdiction de trois ans d’exercice de la profession de kinésithérapeute.

Par ailleurs, elle devra verser 1 euro aux conseils (départemental et national) des masseurs-kinésithérapeutes et 1 000 euros de dommages et intérêts à l’ADFI Paris Ile-de-France. Pour Me Olivier Morice, l’avocat de plusieurs parties civiles, le tribunal a reconnu que l’accusée utilisait des techniques de sujétion psychologique permettant de caractériser une dérive sectaire.

(Source : Franceinfo, 23.05.2017)

1- Lire sur le site de l’UNADFI, Le procès d’une pseudo-thérapeute : https://www.unadfi.org/groupe-et-mouvance/le-proces-d-une-pseudo-therapeute

2-. Lire plus d’articles sur les faux souvenirs induits sur le site de l’Unadfi : http://www.Unadfi.org/mots-clefs/faux-souvenirs-induits