Le recours aux PNCAVT peut entrainer la mort

Alors que Steve Jobs, fondateur d’Apple et inventeur du smartphone, atteint d’un cancer du pancréas, bénéficiait d’un pronostic favorable s’il avait accepté l’ablation de sa tumeur, il avait opté pour le recours exclusif à des pratiques alternatives. La figure emblématique de la technologie a pris une décision paradoxale qui lui a sans doute coûté la vie en 2011.

En 2003, des médecins lui découvrent une tumeur cancéreuse du pancréas. Au lieu de suivre les recommandations des médecins, il préfère avoir recours exclusivement aux « médecines douces ». Un an plus tard, les cellules cancéreuses se sont propagées et quand Steve Jobs accepte enfin l’opération, il est trop tard. Il se tourne alors vers un traitement génomique, puis vers une radiothérapie expérimentale qui le maintiendront en vie jusqu’en 2011.

Steve Jobs n’est pas le seul patient dans ce cas. Une étude menée par l’équipe du professeur Skyler Johnson de l’université de Yale, dont les résultats ont été publiés en août 2017 dans Journal of the National Cancer Institut1, démontre une forte réduction des chances de guérison chez les patients ayant eu exclusivement recours aux PNCAVT pour traiter leur cancer (qi gong, naturopathie, yoga, méditation, acupuncture, homéopathie…).

(Source : L’Express,30/08/2017)

1. Lire sur le site de l’Unadfi : Le danger des médecines alternatives : https://www.unadfi.org/domaines-infiltration/sante-bien-etre/pratiques-non-conventionnelles/le-danger-des-medecines