A l’annonce du congrès international de l’hypnose qui s’est tenu à Paris du 27 au 29 août 2015, l’AFIS a tenu à réagir et à alerter sur les participants. Le programme révèle « tous les ingrédients d’un indigeste mélange spiritualiste et ésotérique » : « Hypnose et chamanisme », « Corps, psyché, sexualité et cultures », « Hypnose conversationnelle : souriez… et vous êtes en transe », « hypnothérapie énergétique »…
Quelques présentations de pratiques hospitalières se trouvent perdues au milieu de tout « ce fatras idéologique ». A mêler science, ésotérisme et médecine douce, le congrès s’apparenterait plus « à une opération de marketing qu’à un congrès scientifique ».
L’AFIS rappelle que cette confusion est une aubaine pour les pratiques douteuses et non validées. Selon l’AFIS, cette discipline est devenue un marché lucratif qui se développe et se développerait davantage avec une reconnaissance officielle réclamée par Claude Virot, président du congrès, directeur du centre de formation Emergences(1), il est le promoteur
d’une « hypnose quantique » définie comme « une hypnose de l’être et non du faire, de laisser être ce qui peut être, et être en devenir ce qui peut devenir, réunir les possibles, le passé et le futur, tous les futurs et tous les passés possibles »…
Enfin, l’AFIS rappelle que cette pratique peut entraîner la création de faux souvenirs si elle est utilisée par des hypnotiseurs peu avertis ou peu scrupuleux.
(Source : AFIS, n°313, juillet 2015 et communiqué de l’AFIS, 20.07.2015)
(1) Institut de Formation et de Recherche en Hypnose et communication thérapeutique.