
Selon une étude de l’Université de Coventry publiée en septembre dans Acta Psychiatrica Scandinavia, 8% des 6 700 personnes ayant pratiqué la méditation ont subi des effets indésirables. L’anxiété (33%) et la dépression (27%) sont les plus fréquents, les comportements suicidaires représentant 11% des cas.
Une étude américaine de 2022 sur près de 1 000 pratiquants réguliers révèle que plus de 10% ont souffert d’effets négatifs prolongés altérant leur quotidien. Ces effets peuvent survenir même chez des personnes sans antécédents de santé mentale. Le Dr Nicolas Van Ham (Université de Melbourne) explique que «si l’ego est altéré par une psychose ou un traumatisme, cela peut être dangereux, en réveillant des tendances suicidaires».
Selon des chercheurs, jusqu’en 2015, les trois quarts des études sur la méditation n’évoquent pas les effets indésirables. Le marché de la méditation représente 2,2 milliards de dollars aux États-Unis, souvent sans avertissement sur les risques.
Une enquête sur 8 000 adolescents britanniques n’a montré aucun effet positif notable, certains enfants fragiles ayant même vu leur état empirer.
(Sources : Sud ouest, 13.09.2025 & 24 matins, 18.09.2025)