Face à la désinformation santé en ligne, médecins et plateformes tentent de s’organiser  

La désinformation médicale prospère sur les réseaux sociaux, 47% des Français ayant déjà été confrontés à une fake news santé selon une étude Verian/Inserm, et 43% d’entre eux ayant pris une décision basée sur une fausse information.

Des médecins comme Nawale Hadouiri et François-Xavier Moronval s’engagent pour diffuser des contenus fiables sur Instagram et YouTube, respectant strictement la déontologie médicale. L’Ordre des médecins a créé en janvier 2025, avec YouTube, une charte du « médecin créateur de contenu responsable » imposant dix principes dont l’interdiction de conseils personnalisés et de promotion de pratiques non validées. YouTube a développé des outils de reconnaissance (badges, bandeaux) pour identifier les professionnels qualifiés et structures officielles. Cependant, la modération reste «trop légère» selon les médecins, particulièrement sur Instagram et TikTok où des contenus problématiques persistent. L’Ordre de médecins sanctionne les dérives (avertissement à radiation) et saisit le procureur pour exercice illégal de la médecine contre des personnes comme le naturopathe Thierry Casasnovas. Le ministère de la Santé envisage un dialogue avec les plateformes numériques pour renforcer la lutte contre la désinformation médicale. 

(Source : la Croix, 08.09.2025)

  • Auteur : Unadfi