Un plan d’action pour la formation professionnelle

Le 24 avril 2013, le président de la Miviludes, Serge Blisko, a remis le rapport annuel d’activité de la Mission au Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault.


« Dans la continuité des constats précédents », le rapport pointe le risque de dérives sectaires au sein des organismes de formation professionnelle. Considérant ce risque, le Ministre du travail, de l’emploi, de la formation on professionnelle et du dialogue Social, Michel Sapin, déclare que son ministère « doit être offensif en matière de repérage et de lutte contre ces pratiques qui tentent de profiter de la situation de fragilité dans laquelle se trouvent les stagiaires de la formation professionnelle, notamment lorsqu’ils sont demandeurs d’emploi ». Pour ce faire, les 180 agents du ministère qui contrôlent la formation professionnelle sont pleinement mobilisés, notamment à travers le plan d’action 2012 « pour le contrôle ciblé d’actions de formation relevant du développement personnel, du bien-être, de la santé, notamment les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique », parfois source d’abus et d’emprise sur les personnes. Ce plan d’action a déjà porté « ses premiers fruits ». Suite à un contrôle, près de 120 organismes ont ainsi vu tout ou partie de leur activité exclu du champ de la formation professionnelle. Et Le ministre Michel Sapin a demandé que ses services poursuivent leur mobilisation en 2013, dans le cadre d’une coopération avec la Miviludes.

En effet, a-t-il annoncé, « le contrôle de la formation professionnelle, de la qualité des actions menées, du bien fondé des dépenses qui y sont consacrées, du respect des droits des stagiaires, sont au cœur de l’ordre public social que mon ministère a vocation à garantir ». Et la réforme de la formation professionnelle qui s’engagera dans les mois qui viennent sera l’occasion d’évaluer et de renforcer la lutte contre les tentatives de dérives sectaires.

Source : Communiqué du Ministère du Travail, 06.05.2013