Fin mai, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a signé un partenariat avec l’Agence nationale du développement professionnel continu. Cette collaboration devra permettre de mieux prévenir les risques de dérives thérapeutiques voire sectaires dans les formations des professionnels de santé.
L’agence nationale du développement professionnel continu est en charge de la qualité des formations dispensées aux différents professionnels de la santé (médecins, infirmières…). Ces derniers montrent un intérêt croissant pour la médecine douce ou alternative et réclament des formations dans ces domaines. L’expérience de la Miviludes va permettre d’apporter un contrôle sur l’ensemble de ces formations. Elle vérifiera la qualification des formateurs et le but des formations proposées. Des groupes sectaires proposent, dans le domaine de la santé, de plus en plus de formation qui peuvent paraitre novatrices et séduisantes, la vigilance doit donc être de mise.
Pour rappel, 40% des sollicitations annuelles reçues par la mission interministérielle concernent le domaine de la santé. Dans son dernier rapport, elle avait constaté que la formation aux pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique était un marché rentable pour les mouvements sectaires.
(Sources : Sciences et Avenir, 30.05.2017 & L’express, 30.05.2017)