Juste avant l’examen au Sénat du projet de loi sur la formation professionnelle, le secrétaire d’Etat, Laurent Wauquiez, avait annoncé au Parisien qu’il ne serait plus possible d’ouvrir un centre de formation sans l’autorisation du préfet et sans contrôle préalable. « Au moindre soupçon ou risque », le préfet pourra refuser l’enregistrement de l’organisme. Enfin, tout prestataire qui a déjà été condamné se verra désormais interdire l’exercice d’activités de formation.
Laurent Wauquiez explique que le système était insuffisamment contrôlé et « des sectes en ont profité pour proliférer ». Des organismes ont ainsi pu proposer de la faciathérapie, la méthode Silva de contrôle mental ou le rebirth…
Le texte sur la formation professionnelle qui avait déjà été voté par l’Assemblée nationale en juillet 2009, introduit le principe d’une interdiction pour cinq ans de l’activité de formation professionnelle à toute personne physique ou morale condamnée notamment « pour usurpation de diplôme, escroquerie, abus de faiblesse, trafic de stupéfiants ou exercice illégal de la médecine ».
Source : Le Parisien, Catherine Gasté-Peclers, 21.09.2009 & AFP, 21.09.2009