Le respirianisme, une pratique responsable de décès

Parmi les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique, appelée plus communément « médecines douces » ou « thérapies alternatives », le respirianisme1 propose de se nourrir d’air et de lumière. Extrêmement dangereuse, elle aurait déjà fait plusieurs morts. En Belgique, sa pratique est étroitement surveillée par le Centre d’informations et d’avis sur les organisations sectaires nuisibles (CIAOSN).

Sandrine Matthen du CIAOSN explique que certains comportements induits par ce type de pratique peuvent entraîner leurs adeptes dans des situations catastrophiques. En Australie, la justice a condamné un praticien en respirianisme2.

Le CIAOSN constate [comme en France, lire page 3] que les signalements de dérives sectaires dans le domaine de la santé sont de plus en plus nombreux. Ces pratiques éloignent les patients des traitements conventionnels et les patients atteints de maladies lourdes sont des cibles privilégiées.

(Source : RTL Info, 18.02.2016)

1- Lire les articles concernant le respirianisme sur le site de l’UNADFI : https://www.unadfi.org/etiquettes/respirianisme

2- En 1997, Timo Degen décède en Allemagne. On retrouve dans ses affaires les directives à suivre pour réaliser le processus de 21 jours. En 1998, Lani Morris décède en Australie. Jim et Eugenia Pesnak, les respirianistes qui l’accompagnaient, sont condamnés (en appel) à respectivement quatre et deux ans de prison. En 1999, Verity Linn décède au Royaume-Uni (Ecosse)… de déshydratation et d’hypothermie