Comment la Scientologie traite la critique extérieure

Depuis plus de 20 ans, l’avocat américain Graham E. Berry lutte contre le comportement illégal de la Scientologie et dénonce le fait que cette dernière ait réussi en 1993, par des pressions inouïes auprès de l’Administration des Etats-Unis, à obtenir des avantages considérables. Lui ont été accordés d’une part l’annulation de sa dette fiscale de 500 M$, pour taxes impayées et condamnations en justice, d’autre part un statut de « religion exonérée de l’impôt fédéral », ce qu’aucune religion américaine traditionnelle ou nouvelle n’a jamais obtenu. Face à cette entreprise, qu’il qualifie de groupe international criminel, il rend hommage au courage et à l’intelligence du mouvement des Anonymous.

Bulles publie, en deux parties, la traduction de son intervention du 4 décembre 2009 devant le Groupe de Travail Scientologie de Hambourg, en Allemagne. Le texte original est publié sur le site de Graham Berry , avec toutes les références en notes, indiquées ici entre crochets.

Je tiens à remercier le Land de Hambourg et Madame Ursula Caberta de m’avoir invité à donner mon opinion sur la façon dont l’Eglise de Scientologie traite ses critiques externes.

Ma réponse est courte : la Scientologie traite la critique externe en attaquant son auteur et en essayant de le détruire par des dénis, des mensonges, de la confusion, et de la diffamation. Toutefois, le critique doit être personnellement identifié avant d’être personnellement détruit. Le grand succès des Anonymous a été l’anonymat. Le masque des Anonymous est devenu le support de la libre parole critiquant la secte de l’extérieur. (…)

Lire la suite en pdf 

Lire la suite

Les enfants victimes des sectes, victimes ignorées oubliées négligées ou parfois niées

Bien que la première association d’aide aux victimes de sectes ait vu le jour en 1974 et que le gouvernement ait commencé à se poser des questions sur la dangerosité sectaire dans les années 90, les victimes de sectes restent encore à l’heure actuelle, de façon inacceptable, dans l’opinion publique et auprès des professionnels de la justice et de la santé, un problème annexe ne concernant qu’une minorité d’hurluberlus fragiles et farfelus.

Lire la suite

Nomination de M. Eamon Gilmore à l’OSCE

Le 1er janvier 2012, L’Irlande prend la présidence de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE). Le ministre des Affaires étrangères et du Commerce, Eamon Gilmore, est nommé président en exercice pour lutter contre le racisme, la xénophobie, l’intolérance et la discrimination contre les chrétiens et les pratiquants d’autres religions.
Lire la suite

L’ostracisme – Une odieuse pratique de conditionnement

Journaliste free-lance et écrivain, Achille Aveta a vécu 23 ans dans la filiale italienne des Témoins de Jéhovah avant d’en être excommunié par le « comité judiciaire » pour « apostasie ».

Depuis lors, il a analysé la doctrine et les règlements internes du mouvement, publié des ouvrages sur le sujet, et traduit en italien des ouvrages américains.

Ce texte est le résumé de son intervention lors du colloque de la FECRIS[1], « Les abus récurrents des sectes : témoignages et preuves », à Varsovie le 7 mai 2011.
 

Lire la suite

Le retour à la réalité : observations sur le chemin à parcourir

Extraits de l’intervention de Christian Szurko, directeur du DialogCentre UK, lors du colloque de la FECRIS « Les abus récurrents des sectes : témoignages et preuves » à Varsovie, le 7 mai 2011. L’auteur a donné une vue d’ensemble sur certaines méthodes qu’il a mises au point pour aider des membres et des ex-membres à reconsidérer leur implication dans une secte trompeuse et pour les aider à se rétablir. (…)
Lire la suite

Protéger les mineurs contre l’influence des sectes

Une audition consacrée à la protection des mineurs contre l’influence des sectes était organisée à Paris par la Commission juridique et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE). A son ouverture, le rapporteur Rudy Salles a déclaré que « ce n’est pas parce qu’il est difficile de trouver un consensus européen sur la problématique des sectes, qu’il faut abandonner l’idée d’établir des règles et des politiques au niveau européen pour protéger les mineurs contre les dérives sectaires ». Il a ajouté qu’il était urgent de présenter des propositions précises pour mieux protéger les enfants, sans pour autant porter atteinte à la liberté de religion.
Lire la suite