Nouvel épisode dans l’affaire de travail dissimulé chez les Travailleuses missionnaires de l’Immaculée : le procureur en charge de l’affaire a fait saisir 950 000 euros sur les comptes de l’association.
Travailleuses Missionnaires (Eau Vive)
L’association soupçonnée de travail illégal
La représentante légale de l’association des Travailleuses missionnaires1 a été mise en examen le 9 novembre pour « emploi d’étrangers démunis d’une autorisation de travail » et « recours à personne exerçant un travail dissimulé ».
Les Travailleuses missionnaires ne retourneront pas à Lisieux
Les autorités catholiques n’ont pas renouvelé la convention avec l’hôtellerie du sanctuaire de Lisieux. Cette mesure intervient moins de 2 ans après le dépôt d’un plainte contre l’association qui la dirige, la Famille missionnaire Donum Dei, pour esclavage moderne1. Le non-renouvellement de la convention intervient également après les résultats de l’enquête apostolique menée depuis un an et qui devraient être publiés prochainement.
La Miviludes demande le regroupement des plaintes
Près d’un an après la première plainte à l’encontre de la communauté des Travailleuses Missionnaires (TM), la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), est toujours en attente du regroupement des cinq plaintes d’anciennes adeptes.
L’Eau vive soupçonnée d’esclavage
Trois anciennes travailleuses missionnaires ayant résidé dans le foyer Louis et Zélie Martin à Lisieux (Calvados) ont porté plainte contre X pour exploitation d’une personne réduite en esclavage. Depuis la première plainte en mars 20151, les témoignages affluent et font progresser l’enquête actuellement en cours2.
Travailleuses Missionnaires, l’affaire progresse
En 2014, des ex-adeptes de la communauté des Travailleuses Missionnaires s’étaient réunies en collectif(1), pour dénoncer les abus dont elles avaient été victimes(2). Cinq ont porté plainte à Caen, Paris et Versailles. Selon la Miviludes, deux autres devraient le faire prochainement. Après avoir auditionné six victimes, la Mission a mis en évidence « des éléments qui caractérisent la déstabilisation mentale ». Serge Blisko, son président, « a défendu le 10 juillet auprès de la garde des Sceaux le groupement des plaintes au tribunal de Caen » pour donner plus de chance aux victimes d’aboutir.
Une ancienne Travailleuse missionnaire témoigne et porte plainte
Le 17 mars 2015, une femme a déposé une plainte au commissariat de Caen (Calvados), contre la Famille missionnaire donum dei, association de la communauté des Travailleuses missionnaires, pour exploitation d’une personne réduite en esclavage. Cette plainte devrait permettre de faire la lumière sur les pratiques de cette communauté qui avait déjà fait parler d’elle à la suite des révélations inquiétantes d’ex-membres sur les abus de pouvoir du fondateur et des dirigeants, la gestion et le fonctionnement des restaurants, les atteintes aux droits fondamentaux des membres.1
Famille Missionnaire Donum Dei / Restaurants Eau Vive
Il y a trente ans déjà, cette communauté avait fait parler d’elle à la suite des révélations inquiétantes d’ex-membres sur les abus de pouvoir du fondateur et des dirigeants, la gestion et le fonctionnement des restaurants, les atteintes aux droits fondamentaux des membres. Les faits révélés aujourd’hui par le collectif des Travailleuses Missionnaires tendent à prouver que, malheureusement, la stratégie du fondateur pour échapper à toute « supervision » de responsables religieux s’est montrée efficace… Mais comment imaginer que des personnalités haut placées (évêques, cardinaux, hauts responsables laïcs, etc.) ne puissent pas user de leur autorité pour faire cesser ou au moins dénoncer ces dérives ?
Le collectif des Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée
Un profond malaise traverse la communauté des Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée (TM). Durant ces dix dernières années, 50 personnes l’ont quittée. 15 d’entre elles se sont rassemblées dans un collectif dénonçant les conditions de vie et de travail au sein du réseau de restaurants de la communauté, l’Eau Vive. Elles affirment avoir subi un « système d’emprise particulièrement pernicieux ».