Mark Rathbun, 54 ans, a passé 27 ans dans la Scientologie. Depuis sa défection en 2004, il a parlé au FBI de l’abus physique et mental qui se passe au plus haut niveau de l’organisation. Il a aussi participé en 2009 à une enquête du Saint Peterburg Times mettant en cause la Scientologie.
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Manipulation mentale
Jesus Camp
Dans « Jesus Camp », situé dans le Dakota du Nord, une femme pasteur, Becky Fischer, endoctrine et fanatise des enfants à l’âge où ils sont le plus « impressionnables », à savoir entre 7 et 9 ans (mais pas au-delà de 13 !)
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Femmes légionnaires ?
Dans un article de l’Associated Press de 2010, des femmes appartenant à la branche laïque des Légionnaires du Christ (Regnum Christi) ont relaté leurs conditions de vie comparables à celles menées dans des sectes : soumission à des règles presque à chaque minute de la journée « au nom de la volonté de Dieu ».
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Apostat, une accusation récurrente
En guise d’introduction, il nous a paru essentiel de reprendre les grandes lignes d’une analyse menée par Jean-Pierre Jougla (avoué, membre de longue date de l’ADFI et administrateur de l’UNADFI) sur l’accusation d’apostasie, accusation destinée à neutraliser les témoignages douloureux qu’apportent d’anciens adeptes.
Le gourou de Béthune
David J., 38 ans, est un « beau parleur » qui se retrouve au tribunal de Béthune. Un escroc surtout qui s’est fait remettre d’importantes sommes de différentes victimes, des femmes rencontrées sur internet.
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Editorial
L’emprise, qui vise à obtenir d’un individu, par diverses techniques, un engagement durable et extensif suppose que soit limitée ou même exclue toute critique ou influence divergente. Les dérives sectaires s’accompagnent donc, le plus souvent, de stratégies éprouvées pour isoler les victimes de leur environnement familial et social : activités multiples, obligatoires ou fortement encouragées, déplacements fréquents ou envoi dans un pays lointain, déménagement avec adresse tenue secrète, allusions négatives ou accusations graves envers des personnes de l’entourage proche, etc.
Lorsque l’emprise s’exerce au sein d’un groupe, cette coupure avec l’extérieur se double d’un contrôle des relations entre les membres ; le gourou s’immisce dans les relations amicales, intervient pour faire ou défaire des couples, se substitue aux parents auprès de leurs enfants.
Les liens, fondés sur le partage de croyances et de pratiques imposées, ne sont bien souvent qu’apparence, les membres apprennent à se méfier les uns des autres.
Sur l’individu ainsi subtilement isolé, le gourou (ou les dirigeants) fait pression pour contrecarrer tout désir d’autonomie. L’emprise ne supporte en effet aucun désaccord ou comportement non conforme, la sanction est alors l’exclusion… La responsabilité en incombe tout entière à l’exclu. Il est accusé de trahison, d’actions ou d’intentions perverses, sa réputation est détruite, et les adeptes restés dans le groupe doivent l’éviter.
Quelles que soient les motivations de ce bannissement — inciter la personne à faire totale allégeance pour espérer retrouver les siens, garder « pure » la communauté en la préservant de toute « contamination », terroriser les membres restants — cette pratique est une atteinte à la liberté de conscience[1]. Cette atteinte doit être dénoncée et devrait être sanctionnée… s’il n’était pas si difficile et incertain pour les victimes de porter plainte.
Une fois encore, il faut insister sur la nécessité de développer la connaissance et la compréhension du phénomène d’emprise notamment auprès des acteurs de la Justice.
[1] Déclaration universelle des Droits de l’Homme, Article 18 : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction […] »
Isoler, déchoir, bannir
L’emprise, qui vise à obtenir d’un individu, par diverses techniques, un engagement durable et extensif suppose que soit limitée ou même exclue toute critique ou influence divergente. Les dérives sectaires s’accompagnent donc, le plus souvent, de stratégies éprouvées pour isoler les victimes de leur environnement familial et social : activités multiples, obligatoires ou fortement encouragées, déplacements fréquents ou envoi dans un pays lointain, déménagement avec adresse tenue secrète, allusions négatives ou accusations graves envers des personnes de l’entourage proche, etc.
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Le syndrome de stress post-traumatique et autres conséquences de l’engagement dans une secte
Doni P. Whitsett, Ph. D, est professeur clinique en Sciences sociales à l’University of Southern California (Etats-Unis). Elle a travaillé avec des adeptes de sectes et leurs familles pendant de nombreuses années.
Extraits de son intervention lors du colloque de la FECRIS, « Les abus récurrents des sectes : témoignages et preuves », à Varsovie, le 7 mai 2011.
Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) est, je crois, essentiellement un trouble de la régulation de l’affect. De nombreux professionnels de santé mentale ont fini par estimer que la régulation de l’affect constitue la pierre angulaire d’une bonne santé mentale tandis que son dérèglement est à la base de la maladie mentale. Les connaissances actuelles sur le trauma et en particulier ses aspects neurologiques permettent de mieux comprendre ce syndrome.
Le syndrome de stress post-traumatique
Selon la définition du DSM-IV[1], le SSPT est : « L’exposition à un événement qui dépasse le cadre de l’expérience humaine normale ».
Pour remplir les conditions de ce diagnostic, la symptomatologie du client doit inclure trois aspects :
L’ostracisme – Une odieuse pratique de conditionnement
Journaliste free-lance et écrivain, Achille Aveta a vécu 23 ans dans la filiale italienne des Témoins de Jéhovah avant d’en être excommunié par le « comité judiciaire » pour « apostasie ».
Depuis lors, il a analysé la doctrine et les règlements internes du mouvement, publié des ouvrages sur le sujet, et traduit en italien des ouvrages américains.
Ce texte est le résumé de son intervention lors du colloque de la FECRIS[1], « Les abus récurrents des sectes : témoignages et preuves », à Varsovie le 7 mai 2011.
Procès en appel de Robert Le Dinh : verdict
Le procès en appel de Robert Le Dinh alias Tang a eu lieu du 28 mars au 6 avril 2012 devant la cour d’assises de Toulouse. Il avait été condamné en première instance, au tribunal de Foix dans l’Ariège, pour viols aggravés, agressions sexuelles y compris sur des mineures, et abus de faiblesse à 15 ans de réclusion criminelle. Incarcéré à l’issue du délibéré, il avait fait appel de sa condamnation.
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