Dans l’affaire secouant la Communauté des Béatitudes, le tribunal correctionnel de Rodez a condamné Pierre-Etienne Albert le 1er décembre 2011 à cinq ans de prison pour 38 agressions sexuelles sur des mineurs de moins de 15 ans par personne ayant autorité.


Depuis cette condamnation de nouvelles victimes se sont fait connaître. Projetée sur « la scène publique » au travers de son ouvrage « Le Silence et la Honte » et sa constitution de partie civile au procès de Pierre-Etienne, Solweig Ely a été contactée via les réseaux sociaux par six nouvelles victimes présumées. Des garçons et des filles passées par différentes « maisons » de la Communauté lorsqu’ils étaient enfants ou dont les familles proches des Béatitudes recevaient Pierre-Etienne à leur domicile. Il se serait ainsi livré à des attouchements sexuels en différents lieux : à Saint-Broladre (Ille-et-Vilaine), à Murinais (Isère), à Bonnecombe en Aveyron lors d’un camp d’été… Les six personnes n’avaient pas été informées de la procédure d’instruction.

Dans le droit pénal français, nul ne peut être poursuivi ou puni pénalement à raison des mêmes faits, mais cela ne vaut pas dans l’hypothèse où de nouvelles victimes se font connaître.

De nouveaux témoignages pourraient conduire à un procès, confirme le procureur de Rodez, Yves Delperié, mais à la condition que les faits ne soient pas prescrits et que les nouvelles victimes décident de porter plainte.

Source Ladepeche.fr, 19.12.2011