Réouverture d’une enquête sur une secte liée à Misa

Un professeur d’une école de yoga de Montevideo fait l’objet d’une nouvelle enquête pour traite d’êtres humains suite à plusieurs plaintes. Ce professeur de yoga est lié au Mouvement pour l’intégration dans le spirituel absolu (Misa).

Une plaignante a expliqué que cet instructeur de yoga urugayen préparait un voyage en Roumanie avec quatre étudiantes pour participer à un camp organisé par Misa. L’instructeur de yoga aurait demandé aux jeunes femmes qui devaient se rendre en Roumanie de se faire photographier tout le corps et de subir un test de dépistage du VIH, de la syphilis et d’autres maladies sexuelles. D’après le procureur, une fois en Roumanie les jeunes femmes auraient participé à des expériences érotiques ou pornographiques dans le cadre de recherches sexo-spirituelles…

Le 10 août 2018 le juge avait ordonné la fermeture des frontières pour le professeur de yoga pendant 180 jours et l’interdiction d’approcher ou de communiquer avec les élèves qui devaient partir en Roumanie. Le procureur a demandé que l’enquête soit prolongée d’un an car des rapports sont attendus de l’étranger.

Misa a été créé par le roumain Gregorian Bivolaru dans les années 1990. Il est l’une des personnes les plus recherchées par la police européenne puisqu’il est accusé de neufs chefs d’accusations de sévices sexuels et de traite d’êtres humains. Gregorian Bivolaru est le guide spirituel de l’académie de Yoga à Montevideo en Uruguay et c’est lui qui a décerné le titre d’instructeur de yoga au professeur qui fait aujourd’hui l’objet d’une enquête. Misa poursuit sa mission spirituelle et compte plus de 35 000 adeptes dans différentes filiales en Europe et en Amérique du Sud.

(Source : Ries, 09.08.2017)

  • Auteur : UNADFI