Découverte macabre d’une fosse commune

Après le démantèlement d’une secte religieuse baptisée La Nueva Luz de Dios, les autorités panaméennes ont découvert une fosse commune renfermant sept cadavres dont ceux de six mineurs. Les membres du mouvement auraient pratiqué des exorcismes sur les défunts.

Lors de l’opération les policiers ont secouru quinze personnes séquestrées par le groupe religieux, dont plusieurs enfants. Les rescapés présentaient des traces de violences. Pour le procureur en charge de l’affaire, ces rites avaient pour but de les tuer s’ils ne se repentaient par de leurs péchés. Les enlèvements et les tortures auraient débuté après que l’un des membres de La Nueva Luz de Dios ait reçu un « message de dieu ». La découverte de ce groupe a eu lieu après que trois villageois se soient échappés afin de se rendre dans un hôpital et alerter les autorités au sujet des personnes retenues par le groupe.

A la suite de l’opération, le parquet a annoncé l’arrestation de dix membres soupçonnés d’avoir torturé et tué les victimes lors de séances d’exorcisme. Ils seront présentés rapidement devant un tribunal.

Ces atrocités ont eu lieu dans une région indigène située à 250 kilomètres de Panama City, la capitale du pays. L’ensemble des victimes appartenait à la communauté indigène Ngage- Buglé. Ces communautés sont bien souvent dépourvues de la présence d’autorités car elles vivent très éloignées des villes. Cela permet le développement de criminels ou de sectes dont les délits restent impunis. Un chef de tribu local a demandé aux autorités panaméennes de trouver un moyen de faire disparaitre ces sectes qui représentent un risque pour les populations.

Les autorités restent vigilantes car rien n’exclut que des membres de la Nueva Luz de Dios ne se trouvent ailleurs dans la région.

(Sources : Ouest France, 16.01.2020 & BBC, 17.01.2020 & CNEWS, 17.01.2020 & Ries,18.01.2020)

  • Auteur : Unadfi