Guérir, disent-ils…

Notre époque est au mal-être : à côté des difficultés économiques on évoque les crises du couple, de la famille, de l’autorité, des valeurs… Il semble que beaucoup de personnes éprouvent un sentiment d’inquiétude diffuse, d’insatisfaction latente contredisant l’injonction au bien-être qui s’affiche partout. Mais des thérapeutes nous expliquent que, comme les patients du Docteur Knock, nous pensons que nous allons bien alors qu’en réalité nous sommes blessés et qu’il nous faut guérir de nos blessures. Mais quelles blessures ? Blessures familiales, blessures d’enfance, blessures narcissiques… Ils sont prêts à nous fournir toutes sortes de « maux » d’excuse pour nous proposer leurs services.

 

La recherche du bien-être devient un marché

Consulter Internet donne une idée de l’étendue de l’offre. En moins d’une seconde, en tapant guérison spirituelle on obtient 856 000 possibilités de réponses. Guérison psycho spirituelle : 256 000 réponses, guérison blessures familiales : 120 000 réponses, guérir son enfant intérieur : 24 600 réponses et même guérison profonde du mal-être intérieur : 703 000 réponses… Il n’est alors pas étonnant qu’un peu partout s’ouvrent des centres qui regroupent des thérapeutes proposant diverses techniques : massages énergétiques, médecines orientales, reiki, hypnose, constellations familiales…

Récit d’une expérience

Des membres d’une ADFI de province se sont rendus, en septembre 2013, à l’inauguration d’un de ces centres, dans un lieu attractif de la ville. Ce jour-là, la prise de contact était gratuite :

« Nous avons visité un ensemble de neuf salles dont une salle de conférences mises à la disposition d’une quinzaine de praticiens et formateurs. Des ateliers thérapeutiques et des plaquettes invitent à diverses méthodes… reiki, kinésiologie, thérapie quantique, PNL,(…)
 

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