Canada / Un scénario de film d’horreur

« Mourir en conscience » est le titre du dernier séminaire auquel Chantal Lavigne, 35 ans, mère de deux jeunes enfants, a participé dans le cadre de stages de « croissance personnelle ». Elle y était « engagée » depuis environ trois ans.


Le 30 juillet 2011, elle est décédée d’hyperthermie au cours d’un traitement de sudation consistant à être enduite de boue, couverte de plastiques et de couvertures et à placer sa tête dans une boîte en carton !

Cette séance s’est déroulée dans une résidence privée située à Durham-Sud près de Drummondville.

La télévision Radio Canada a consacré un reportage à cette affaire au cours de l’émission « Enquête ». Il est apparu que l’instigatrice de cette formation, Gabrielle F., alias Séréna, prétend que l’esprit d’un « maître », Melkisédech, s’exprime à travers elle !

La Sûreté du Québec a ouvert une enquête mais aucune accusation n’a encore été portée.

A lire, l’article d’une avocate, Mélanie Dugré paru dans LaPresse.ca : « Mort de Chantal Lavigne : exploiter la vulnérabilité »

Des charlatans, trop souvent intelligents et charismatiques, abusent de gens fragiles émotionnellement lorsque « leur quête d’absolu » les mènent vers eux. Ces charlatans se croient « investis d’une obscure mission confiée par des forces supérieures » et leur discours est tellement convaincant que ces personnes fragilisées se soumettent alors à des manipulations et des souffrances absurdes.

La vie de Chantal Lavigne s’est arrêtée lorsque Gabrielle F. a exploité, librement et impunément, sa vulnérabilité.

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Source : Express Drummondville, Jean-Pierre Boisvert, 27.01.2012