Depuis avril 2012, le Collège des médecins du Québec a été alerté 87 fois sur des imposteurs ou des structures qui mettent le public en danger. « Il y a une recrudescence de cas » dont de plus en plus se font prendre, explique le président du Collège, le Dr Charles Bernard.


En automne 2012, le journal « La Presse » a publié une vaste enquête sur le sujet, ce qui a dû contribuer à inciter les victimes à déposer plainte, ajoute-t-il.

Cependant, l’immense majorité des charlatans continuent à s’enrichir en toute impunité. Leurs victimes ont souvent trop honte pour les dénoncer. Par ailleurs, le Collège ne disposant que d’un seul enquêteur pour tout le Québec, on compte au final 10 fois moins de poursuites que de plaintes.

Et malgré l’explosion du marché de la pseudo-guérison, le gouvernement ne finance pas les poursuites contre les gourous. Le Collège utilise donc une partie des cotisations professionnelles des médecins.

Source : www.lapresse.ca, Marie-Claude Malboeuf, 31.01.2013

L’opposition officielle interpelle le Ministre

Le porte-parole de l’opposition officielle en matière de lois professionnelles, M. Lawrence Bergman, demande au ministre de la Justice et ministre responsable de l’application des lois professionnelles, M. Bertrand St-Arnaud, de mettre en place les mesures nécessaires pour mieux protéger les gens qui sont sous l’emprise de charlatans.

Au cours de la dernière année, plusieurs affaires liées à des « charlatans » ont retenu l’attention des médias. Il est donc impératif de mieux encadrer l’exercice illégal de la médecine « et de donner aux ordres professionnels concernés les moyens de protéger le public ».

Source : Aile parlementaire libérale / CNW, www.newswire.ca, 14.02.2013