À la Réunion, un pasteur d’Église adventiste a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour viol et agressions sexuelles par une personne abusant de l’autorité conférée par ses fonctions, et abus frauduleux de l’ignorance et de la faiblesse d’une personne en état de sujétion psychologique. Plusieurs responsables de la Fédération des églises adventistes ont été placés en garde à vue, puis libérés, pour avoir choisi de traiter l’affaire en interne plutôt que de dénoncer les faits à la justice.
Fin 2017, le pasteur est accusé d’agressions par plusieurs adeptes, et de viol pour l’une d’entre elle. Niant les faits, il a accusé ses supérieurs ecclésiastiques de chercher à l’évincer.
Les faits, connus de l’Église dès le mois de janvier de cette même année, ont fait l’objet d’une simple « commission d’enquête interne ».
Si aucune des gardes à vue des responsables (les sept membres du comité exécutif) de la Fédération n’a débouché sur des mises en examen, le parquet reste cependant attentif aux agissements des personnes interpelées.
L’Église adventiste du 7e jour est un mouvement de « réveil » qui compterait 18 millions de membres à travers le monde. Elle possède ses propres écoles, universités et hôpitaux. L’avocat de l’Église a déclaré ne pas être au courant.
(Source : Clicanoo, 12.10.2018)