En avril 2005, le quotidien avait relaté l’organisation de rencontres dans un restaurant de Lausanne, rencontres «sur le thème de la féminité». Le journal avait mis en évidence les liens des deux organisatrices de ces rencontres avec le Mouvement Raëlien. Le journal avait aussi rappelé «l’engagement de la secte pour le clonage avec ses relents d’eugénisme» ainsi que la « soumission sexuelle » des disciples femmes. Le Mouvement Raëlien et les deux organisatrices avaient déposé plainte.
Le Tribunal Fédéral les a déboutés et selon lui, il y avait un intérêt à «informer le public» sur l’appartenance des deux organisatrices à ce mouvement. C’est la seconde fois que le journal gagne un procès contre le Mouvement Raëlien. En 1998, le journal avait refusé de publier un droit de réponse de la secte, suite à un article qui «affirmait que celle-ci prône théoriquement dans ses écrits la pédophilie et l’inceste». Ce «veto» avait reçu l’aval tant de la justice fribourgeoise que du Tribunal Fédéral. En effet, un journal a le droit de «refuser un droit de réponse lorsqu’il est manifestement erroné».
Source : Tribune de Genève, 16.01.2009