Il y a un an le tribunal de commerce d’Angers a liquidé quatorze sociétés civiles immobilières appartenant au marchand de biens scientologue Jean-François Charpenet, pour un passif de quinze millions d’euros. Aujourd’hui de nouveaux éléments à charge viennent étayer cette affaire.
Charpenet aurait constitué un impressionnant parc immobilier composé de maisons individuelles, de propriétés et de châteaux, la plupart acquis par des ventes à réméré. Ce principe permet de vendre son habitation quand on est dans une mauvaise passe financière et de le racheter plus tard. Un grand nombre de personnes ayant eu recours à ce procédé n’ont pas pu récupérer leurs biens et accusent Charpenet de les avoir piégées. Une plainte a été déposée à Angers où le parquet suit l’affaire.
L’avocat de l’un des plaignants, propriétaire dans les Bouches-du-Rhône et récemment expulsé de son logement, a voulu faire accélérer la procédure. Il a saisi un juge d’instruction afin que Charpenet soit poursuivi pour exercice illégal de la profession de banquier. En effet, le prix du rachat bien supérieur au prix de vente, le taux d’intérêt de 25 à 30% et l’indemnité d’occupation élevée constituent des opérations de crédits déguisés.
(Source : Ouest France, 06.02.2018)
Lire sur le site de l’UNADFI :
– Un scientologue entre les mains de la justice : https://www.unadfi.org/groupe-et-mouvance/un-scientologue-entre-les-mains-de-la-justice
– Nouvelle déconfiture pour Jean-François Charpenet : https://www.unadfi.org/groupe-et-mouvance/nouvelle-deconfiture-pour-jean-francois-charpenet