Le leader de l’Eglise de Scientologie parvient à échapper aux services juridiques dans le cadre d’une affaire de trafic d’humains

David Miscavige a réussi à échapper, au moins à quatorze reprises, à une citation à comparaître, dans le cadre d’une affaire de trafic d’humain, portée devant les tribunaux par trois résidents australiens.

Ces trois plaignants affirment avoir enduré de terribles abus émotionnels, psychologiques et physiques lorsqu’ils étaient membres de l’Église de Scientologie. Miscavige a été désigné dans l’action civile, de même que cinq autres organisations en lien avec l’Église de Scientologie. Il est le seul prévenu à ne pas s’être présenté malgré une assignation à comparaître délivrée fin avril. Les avocats des plaignants ont affirmé que Miscavige avait délibérément évité l’assignation pendant des mois, allant jusqu’à engager un service de sécurité afin que la convocation ne puisse jamais lui être délivrée.

Cette action en justice est considérée comme une des plus importantes depuis des décennies à l’encontre de l’Église de Scientologie. « David Miscavige sait qu’en l’attaquant en justice, nos clients sont en fait en train de se réapproprier leur pouvoir et leur droit à se battre pour une justice pleine et entière » ont déclaré les avocats des plaignants.

La porte-parole de l’Église de Scientologie Internationale Karin Pouw n’a pas initialement répondu aux questions à propos de l’attitude de Miscavige, à savoir s’il avait délibérément tenté d’échapper aux services juridiques.

Néanmoins, elle a par la suite réagit, qualifiant les accusations d’ « absurdes, ridicules, calomnieuses et évidemment fausses. »  (Source : smh.com, 18.09.2022)

  • Auteur : Unadfi