Nadège, 28 ans aujourd’hui, a dû, durant son enfance, se plier au mode de vie de la communauté de Tabitha’s Place.
Née dans la secte, elle trouvait normal de vivre selon la stricte observance des textes bibliques. Mais à partir de l’adolescence, elle commença à remettre en question les principes inculqués et ce, d’autant plus facilement, qu’elle avait la chance d’être scolarisée à l’extérieur de la secte. Sa révolte, discrète, rencontra pourtant un écho chez d’autres jeunes de la communauté et, finalement, ils seront une dizaine à s’échapper le même jour. Nadège avait 20 ans. Huit ans après, elle « souffre de vivre coupés des siens » restés dans la secte et elle a une pensée pour les enfants qui, désormais, sont scolarisés « à domicile ». « Moi, c’est l’école qui m’a sauvée » confie-t-elle.
Source : La Croix, Marie Boeton