Keith Raniere et sa défense contre-attaquent

L’ex-leader de NXIVM et ses avocats attaquent en justice la prison fédérale d’Arizona. Selon leur requête déposée le 6 mai dernier, plusieurs conversations téléphoniques entre Keith Raniere et ses avocats ont été interrompues brutalement. De plus, des employés de ce centre de détention l’auraient empêché de se rendre à un rendez-vous organisé entre lui et Suneel Chakravorty, un de ses avocats et soutien de longue date.

Peu après, un lieutenant de la prison aurait signifié à Raniere que la liste des personnes autorisées à lui rendre visite avait été tout bonnement effacée, qu’il lui faudrait se rapprocher d’un directeur de section pour lui soumettre une nouvelle liste de contacts et qu’il y aurait très peu de chance que Suneel Chakravorty puisse en faire partie. D’après sa défense, Raniere est victime d’actes de vengeance et le Bureau des prisons « était conscient que les surveillants de prisons ont pour habitude de se venger personnellement de prisonniers par animosité envers eux […] mais n’a pas su intervenir afin d’éviter cela, et a perpétué cette règle et cette pratique. » Ils prétendent également que des agents fédéraux ont disposé de fausses preuves au domicile de Raniere lors d’un raid en 2018 afin de le faire tomber pour possessions de photographies à caractère pédopornographiques. La défense demande que le dossier soit dorénavant étudié par un nouveau juge : « dans ce cas la disqualification et la réaffectation [d’un juge] sont les seuls moyens de préserver les droits de Monsieur Raniere, l’Etat de droit, et la justice […] Seul un nouveau juge sera capable de statuer sur les futurs points soulevés sans parti pris ni préjugés »..  

(Sources : timesunion.com, 08.05.2022 & 17.05.2022)

  • Auteur : Unadfi