Nick French a subi les violences sexuelles et la cruauté psychologiques de son beau-père lorsqu’il était enfant. Le 8 janvier 2015, son agresseur, Gary Moscrop, a été reconnu coupable pour les actes qu’il a perpétrés entre 1979 et 1985 à Brighton et condamné à dix ans de prison.
Les agressions ont commencé alors que Nick n’avait que sept ans. Sa mère n’a pas souhaité porter plainte. La congrégation des Témoins de Jéhovah de Brighton a refusé de laisser la police accéder à ses dossiers. L’organisation était au courant des exactions de Gary Moscrop ; elle l’a exclu en 1987 pour le réintégrer treize ans plus tard sans même avoir prévenu sa victime. Les Anciens ont même harcelé la famille de Nick French juste après la réintégration de l’abuseur. Nick French regrette que l’organisation n’ait « jamais exigé de lui aucune forme de repentance ou d’excuses ».
Plus tard, malgré une psychothérapie, Nick French continuait de vivre ses traumatismes à travers des flash-back incontrôlables. Il lui a fallu beaucoup de temps pour « travailler sur le fait qu’il n’avait rien fait de mal et que rien ne pouvait justifier le comportement de son abuseur à son égard ». Cette situation insupportable a fini par le pousser à quitter les Témoins de Jéhovah en 2011 et à trouver la force de porter plainte.
(Source : The Argus, Rachel Millard, 16.01.2015)