Droit de réponse

A la demande de la Fédération Chrétienne des Témoins de Jéhovah de France, nous publions son droit de réponse à l’article du site de l’Unadfi  https://www.unadfi.org/actualites/groupes-et-mouvances/investigations-chez-les-temoins-de-jehovah/

« Les Témoins de Jéhovah souhaitent répondre à l’article « Investigations chez les Témoins de Jéhovah ». Les Témoins de Jéhovah croient et enseignent que le choix d’accepter ou non un traitement médical est une décision personnelle qui doit être prise sans contrainte ni pression de tiers. Les Témoins de Jéhovah accordent une grande valeur à la vie et recherchent les meilleurs soins médicaux possibles pour eux mêmes et leurs enfants. Comme tout patient, ils choisissent leurs traitements médicaux en fonction de leur conscience. Au Japon comme en France, de nombreux Témoins de Jéhovah se tournent vers divers spécialistes qualifiés qui leur prodiguent des soins de qualité en ayant recours à des techniques médicales qui ne font pas appel aux transfusions. Différentes études scientifiques ont démontré que les patients, y compris les enfants, qui se font soigner sans transfusion s’en sortent aussi bien, sinon mieux, que ceux qui ont recours la transfusion.

Contrairement à ce que l’article suggérait, les Témoins de Jéhovah ne tolèrent aucune forme de violence à l’encontre des enfants. Les publications des Témoins de Jéhovah encouragent sans cesse ses membres à enseigner et à guider leurs enfants avec amour et affection, conformément aux principes bibliques. C’est la position des Témoins de Jéhovah depuis longtemps et elle est présentée sur leur site officiel www.jw.org (Voir par exemple : Les Témoins de Jéhovah forcent-ils leurs enfants à adhérer à leur religion ? (jw.org)). »

Commentaire de l’Unadfi 

Les représentants des Témoins de Jéhovah de France marquent ici leur solidarité avec leurs « collègues » japonais, auxquels était consacré l’article.    

Cette réponse appelle cependant un commentaire concernant une « absence de contrainte ou de pression d’un tiers » dans la décision d’accepter une transfusion sanguine : selon l’Organisation elle-même, « accepter une transfusion de sang volontairement et sans se repentir » est considéré comme un retrait volontaire dont les conséquences dramatiques pour le fidèle et son entourage sont les mêmes que celles de l’exclusion. 

Sur ces conséquences, lire : https://www.unadfi.org/actualites/groupes-et-mouvances/l-excommunication-une-atteinte-aux-droits-de-l-homme/?highlight=l%26%23039%3Bexcommunication%20

  • Auteur : Unadfi