
Le décès a eu lieu en 2019, dans un hôpital de Nouvelle-Galles du Sud.
La patiente, âgée de 75 ans, est décédée des complications d’une hystérectomie, après avoir perdu plus d’un litre de sang. Avant l’intervention, elle avait déclaré refuser toute transfusion, qui aurait pu lui sauver la vie. La patiente avait partagé aux médecins les fiches qu’elle avait reçues de la part de son Eglise : dans ces documents, il était indiqué que les produits sanguins ne pouvaient être acceptés, à l’inverse de certains substituts sanguins tolérés, comme l’hémoglobine de donneurs non humains ou l’hémoglobine artificielle.
Toutefois, ces substituts n’étaient pas disponibles dans l’hôpital de la patiente, ni dans aucune structure de soins de Nouvelle-Galles du Sud. Selon le responsable de l’enquête, M. O’Neil, ces documents avaient été imprimés aux Etats-Unis et étaient donc « inappropriés pour une utilisation en Nouvelle-Galles du Sud ». Il a également souligné que les instructions ne faisaient pas mention des situations où les substituts sanguins tolérés n’étaient pas disponibles. Suite à cette affaire, M. O’Neil a formulé 14 recommandations, dont l’obligation pour l’équipe chirurgicale d’examiner le dossier clinique avant toute intervention.
(Source : ABC, 26.02.2025)