La bioénergie

L’analyse bioénergétique a été élaborée aux Etats-Unis par Alexander Lowen au début des années cinquante. Elle est basée sur la théorie analytique de Sigmund Freud et sur les travaux et la théorie de la bioénergie de Wilheim Reich[1], dont Lowen fut l’élève.


Cette méthode reprend les concepts de « réflexe orgastique » et de « cuirasse musculaire ». Le corps garderait la trace de toutes les émotions vécues.

Durant la thérapie, la personne travaille sur son corps (respiration, mouvements, tensions musculaires…) et plus précisément sur les défenses, qu’enfant, elle a construites pour faire face à des situations difficiles. Ces défenses ont altéré des potentialités physiques comme la capacité d’action, d’expression, le niveau d’énergie. Le travail corporel comporte des exercices, des positions, des interventions physiques du thérapeute par pressions manuelles et contact entre autres…

L’analyse bioénergétique permettrait d’aider la personne à vivre avec ses émotions, considérées comme les « mouvements spontanés de l’organisme ». Le blocage, l’inhibition, la répression des émotions sont à l’origine de nombreuses difficultés de vie et des troubles de la personnalité.

La bioénergie se veut aussi être un processus d’analyse verbale par lequel la personne va prendre conscience d’une part inconnue d’elle-même. Ici le thérapeute fait un travail d’interprétation.

La bioénergie utilise aussi la technique de l’hyperventilation.

[1] Ex-disciple de Freud , il introduisit dans les années 1930 le concept d’inconscient corporel. Il a établit le rapport entre les cuirasses caractérielles et corporelles, et les troubles psychiques. Il développa la « végétothérapie », thérapie corporelle qui est à la base des thérapies corporelles actuelles comme le cri primal et la bio-énergie.