Une trentaine d’associations scientifiques et sceptiques européennes et plus de 2700 personnes issues de 44 pays ont signé un manifeste pour faire obstacle aux pseudo-sciences en matière de santé afin de protéger les citoyens européens de leur danger et éviter la fin tragique des nombreuses personnes citées au début du communiqué qu’ils ont publié sur le site du Figaro.
Le collectif demande à l’Europe de légiférer pour mettre fin à ce problème favorisé par la directive européenne 2001/83/CE qui a permis à des lobbies de « redéfinir ce qu’est un médicament » leur offrant la possibilité de « vendre du sucre ».
Les signataires souhaitent que l’Europe, en se basant sur des faits scientifiques, mette fin à la « promotion de l’homéopathie, mais aussi lutte contre les escroqueries sanitaires qui impliquent plus de 150 pseudo-thérapies » sévissant sur le territoire européen. Selon une étude plus de 25% des Européens ont eu recours à des pratiques non conventionnelles l’an passé, soit 192 millions de « patients trompés ».
Si certains invoquent le droit à la liberté thérapeutique, le collectif rappelle que ces pseudo-thérapies ne soignent pas et que « mentir aux malades pour vendre des produits inutiles et pouvant les tuer est une violation du droit des individus à recevoir des informations loyales sur leur santé ». Leur danger réside non seulement dans le fait qu’elles « remplacent des traitements utiles par des traitements trompeurs », mais qu’elles occasionnent une perte de chance de guérison en raison du retard pris dans la phase initiale de la maladie.
(Source : Communiqué publié dans Le Figaro, 19.10.2020)
Lire l’intégralité du communiqué et le manifeste : https://www.lefigaro.fr/sciences/manifeste-contre-les-pseudosciences-en-sante-20201019