De récentes études ont confirmé « ce que les scientifiques martèlent depuis plusieurs années : l’homéopathie est une fumisterie qui ne sert absolument à rien ».
Son principe repose sur le fait que chaque dilution, donc chaque secousse, permettrait à l’eau de conserver une « mémoire » des propriétés de la substance, alors même que les molécules sont quasi absentes à la fin du processus. Un remède en dilution 30CH signifie que la substance initiale à été diluée 1060 fois, soit l’équivalent d’une goutte dans 50 fois le volume d’eau de la Terre.
Dire que l’homéopathie est efficace revient à dire que les lois de la physique, de la biochimie et de la pharmacologie doivent être réécrites. Ces mêmes lois ont mené à des découvertes qui permettent aujourd’hui de guérir certains cancers, de soigner le diabète ou de traiter les infections qui autrefois étaient mortelles.
La science est concrète, reproductible et ses effets sont mesurables. L’homéopathie est basée sur des concepts ésotériques n’ayant aucune base scientifique et ne pouvant donc pas être mesurés.
Récemment, le Conseil national de la recherche en santé et en médecine australien (NHMRC) a examiné 225 études et conclu qu’il n’y a aucune indication de santé pour laquelle il existerait des preuves fiables d’efficacité de l’homéopathie. Aucune étude n’a pu mettre en évidence un effet de l’homéopathie supérieur à l’action d’un placebo ou provoquant une amélioration de l’état de santé similaire à un traitement existant.
Il subsiste premièrement que les produits homéopathiques peuvent être consommés aux dépens de traitements qui ont prouvé leur innocuité et leur efficacité et deuxièmement qu’ils ne font pas l’objet d’un processus d’évaluation rigoureux comme celui en vigueur pour les médicaments.
L’homéopathie serait donc la version moderne des remèdes magiques de nos ancêtres, une affabulation comparable à celle du Père Noël ou de la Fée des dents. L’homéopathie est à la connaissance scientifique ce que le créationnisme est à l’évolution.
(Source : Journal de Montréal, Richard Béliveau, 26.04.2015)