Communiqué UNADFI // Vendredi 24 janvier 2025

Kinésiologie : certification ne veut pas dire validation

Depuis plusieurs semaines, plusieurs médias se font l’écho de la reconversion controversée de Laure Manaudou.

Figure emblématique de la natation française, elle a annoncé avoir terminé une formation de 600 heures en kinésiologie et n’avoir plus qu’à obtenir sa certification. Ce qui a pu susciter des réactions virulentes de la part d’internautes et observateurs critiques. Mais c’est son choix.

L’Unadfi tient cependant à rappeler qu’il s’agit d’une pratique non reconnue par l’État et jugée « à risque » par la Miviludes. La kinésiologie se base sur l’idée que le bien-être physique et mental peut être influencé par l’équilibre énergétique du corps. Classée parmi les pratiques alternatives, elle n’a jamais fait l’objet d’études scientifiques solides, elle n’est pas validée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et a été épinglée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM).

Si l’Unadfi ne met pas en cause la sincérité de ceux qui se sentent attirés par ces pratiques, peut-être par curiosité ou par manque d’informations, elle dénonce fermement les organismes qui proposent ces formations en kinésiologie et autres pseudo-thérapies et leur certification alors qu’elles ne bénéficient d’aucune accréditation officielle.

L’Unadfi met en garde sur ce genre de pratiques ni contrôlées, ni régulées. Et sur des certifications internes qui n’ont pas de reconnaissance officielle et peuvent être source de confusions en donnant un vernis de crédit à des pratiques à risque et coûteuses.

  • Auteur : Unadfi