Opération de gendarmerie dans la communauté de Sus

A la demande du Procureur de la République, les gendarmes se sont rendus dans la communauté de Tabitha’s Place à Sus (Pyrénées-Atlantiques). Ils se sont plus spécialement intéressés aux conditions de vie des enfants et à la situation administrative des adultes.

Egalement connue sous le nom d’Ordre Apostolique, la communauté de Sus compte 60 à 80 personnes, dont une dizaine d’enfants. Depuis la mort d’un nouveau né en 1997, les pouvoirs publics portent une attention toute particulière aux conditions de vie de ses membres, aux obligations légales concernant les enfants, mais aussi à la vente de ses produits qui permet à cette communauté de vivre en quasi autarcie.

Source : France Bleu.fr, 18.11.2013

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Un nouveau groupe sectaire à la Réunion

Suite à la révélation de son affaire dans la presse locale, un réunionnais a retrouvé sa petite fille dont il n’avait aucune nouvelle depuis deux mois. Ce père s’inquiétait d’autant plus qu’il soupçonnait son ex-femme d’entraîner la fillette âgée de 10 ans dans un mouvement sectaire : Erichrist Univers.
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Congo et RDC / Enfants sorciers

Tout le monde, au Congo et en RDC (République démocratique du Congo), croit en la sorcellerie. Mais l’accusation contre les enfants est un phénomène plus récent lié à une naissance non voulue, à un inceste, à un comportement difficile ou pour se débarrasser d’une bouche à nourrir « dans les familles épuisées par la misère ».
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Témoins de Jéhovah : décryptage (3)

« Nous avons toujours condamné vigoureusement les atteintes de toutes sortes sur les enfants. Un examen de nos publications, largement diffusées auprès des fidèles et du public, révèle que nous favorisons à la fois la prévention et l’aide aux victimes. » Communication de l’Association Cultuelle les Témoins de Jéhovah de France, 18 janvier 2008.

En effet, les Témoins de Jéhovah ont toujours condamné les agressions contre les enfants, mais il semble que, pour cette Organisation, la protection des enfants est essentiellement du ressort des parents qui peuvent régulièrement lire, dans leurs publications, des conseils sur ce sujet et des suggestions sur les façons de mettre en garde leurs enfants contre d’éventuels « prédateurs sexuels ».

Que se passe-t-il quand un cas de pédophilie est porté à la connaissance des anciens d’une congrégation ?

Comme dans tout ce qui régit la vie des congrégations de Témoins de Jéhovah, les directives sont précises. Elles figurent dans le livre Faites paître le troupeau de Dieu, réservé aux anciens, et dans une lettre d’instructions adressée par la Congrégation Chrétienne des Témoins de Jéhovah à tous les collèges d’anciens. Datée du 1er octobre 2012, cette lettre est une mise à jour de tous les courriers envoyés depuis 1992 concernant la maltraitance des enfants.

Les responsables de la Congrégation doivent « immédiatement appeler le bureau de la filiale pour demander conseil,… » ; dans beaucoup d’Etats, la loi oblige à signaler aux autorités des accusations d’abus sexuel, et le service juridique « fournira des conseils juridiques sur la base des faits et de la loi applicable ».

La Watchtower a-t-elle revu sa façon de traiter ces questions à la suite de l’affaire Candace Conti ? En juin 2012, en effet, la Cour supérieure du comté d’Alameda en Californie a estimé que non seulement l’agresseur, mais aussi la congrégation locale de Freemont Nord et plus encore la Watchtower, étaient pénalement responsables du préjudice subi par Candace Conti. Celle-ci avait en effet expliqué que les anciens de sa congrégation, qui n’avaient fait qu’appliquer les règles internes de la Watchtower, savaient que son agresseur avait déjà dans le passé agressé une jeune fille, mais qu’ils avaient préféré tenir l’affaire secrète.

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