Les enfants victimes des sectes, victimes ignorées oubliées négligées ou parfois niées

Bien que la première association d’aide aux victimes de sectes ait vu le jour en 1974 et que le gouvernement ait commencé à se poser des questions sur la dangerosité sectaire dans les années 90, les victimes de sectes restent encore à l’heure actuelle, de façon inacceptable, dans l’opinion publique et auprès des professionnels de la justice et de la santé, un problème annexe ne concernant qu’une minorité d’hurluberlus fragiles et farfelus.

Lire la suite

Les sectes s’engouffrent dans le soutien scolaire

Quelques milliers de jeunes sont exposés au risque de dérives sectaires par le biais d’activités scolaires ou parascolaires. Ainsi la scientologie « n’a pas craint » d’ouvrir tout dernièrement deux centres de soutien scolaire à Paris. La mairie a « répliqué » en mettant en place une cellule de vigilance spécifique.

Lire la suite

Les jeunes, cibles des sectes

 » L’actu « , le quotidien destiné aux 14-18 ans, consacre une double page à l’influence des sectes sur les mineurs. La journaliste présente un dossier didactique, mettant en lumière les principaux points à comprendre et à retenir. Elle a recueilli le témoignage de Sandrine qui a passé 25 ans chez les Témoins de Jéhovah. Entraînée à 5 ans par une mère fragilisée par la mort de son mari et d’un des fils, Sandrine raconte une enfance sans joie, peuplée de restrictions diverses.
Lire la suite

Editorial

Voici deux mois que je remplis les fonctions de présidente. Mon engagement à travailler sur les mouvements sectaires date de ma rencontre en 1982 avec « Le Patriarche ». Alors conseillère au Ministère de la Jeunesse et des Sports, j’étais en charge du dossier formation sur la toxicomanie. Très vite, j’ai compris l’effet nuisible de ces groupes qui au prétexte de soins, détournaient de jeunes mineurs de leur famille hors de leur contexte social, défiant le droit. Aujourd’hui le groupe du Patriarche a changé de nom, d’autres groupes se sont mis en place et au final ce sont encore les mineurs qui font les frais de pratiques portant atteinte à la dignité humaine.