Un père devant la justice pour protéger ses filles

La justice canadienne vient de donner une nouvelle fois raison au père de deux fillettes que son ex-épouse, Témoin de Jéhovah, essayait d’endoctriner. La cour d’appel vient de confirmer la décision prise en première instance interdisant à la mère d’emmener les enfants faire du porte-à-porte et ne les autorisant à assister qu’une semaine sur deux aux réunions organisées le dimanche matin par sa communauté.

Le père craignait que les nombreuses réunions où la mère emmenait ses filles leur fassent perdre tout discernement. Les rencontres hebdomadaires du jeudi finissaient tard et celles du dimanche duraient deux à trois heures. Il voulait leur éviter d’être influencées par les préjugés des Témoins de Jéhovah, par exemple sur les fumeurs, perçus comme de mauvaises personnes, ou sur les homosexuels, qualifiés de « pommes pourries ».

Pour éviter de se heurter au problème de la liberté de religion, son avocate, maître Nathalie Madore, a comparé le porte-à-porte à du travail dissimulé proche du démarchage commercial à domicile. Selon elle, le porte-à-porte a surtout pour but de diffuser la doctrine des Témoins de Jéhovah et les réunions ne seraient qu’une préparation pour la « vendre » comme on le ferait avec un produit quelconque.

(Source : TVA Nouvelles, 08.12.2017)