Maroussia, Témoin de Jéhovah, enrôlée à 13 ans

Fatiha Wisick vivait seule avec sa fille, Maroussia. Lorsque cette dernière avait 10 ans, sa mère s’est laissée convaincre par des Témoins de Jéhovah de la leur confier pour qu’elle étudie la bible jéhoviste.


Fatiha rapporte qu’ils ont su jouer sur ses peurs « de la tentation de la drogue » pour sa fille. Mais dès ses 13 ans, Maroussia était entraînée chaque dimanche matin à faire du porte-à-porte prosélyte, accompagnée d’un adulte Témoin de Jéhovah.

Puis Maroussia dîne enfermée dans sa chambre et « prend ses distances avec sa mère » car « le Royaume de Dieu passe avant la famille ».

Quelques jours après ses 18 ans, Maroussia a quitté la maison pour rejoindre les Témoins de Jéhovah, coupant les ponts.

Sa mère a pris un avocat, Me Benjamin Boucher. Ce dernier a écrit une lettre aux Témoins de Jéhovah dans laquelle il utilise les mots « état de sujétion », « chantage affectif », conditionnement psychique », « emprise morale », « enfermement sectaire », «endoctrinement » et même « abus de faiblesse ». L’avocat a eu accès aux cahiers personnels de Maroussia dans lesquels elle consignait son quotidien, parlant de sa famille « égarée spirituellement ».

Source : La Lettre à Lulu, Armand Guédon !], avril 2011

Sur le site internet Nantes 7 TV, un reportage du 20 mai 2011 « Les Témoins de Jéhovah ont endoctriné mon enfant (voir la vidéo )» brosse la situation dans laquelle Fatiha Wisick se retrouve aujourd’hui. Le journaliste interviewe la présidente de l’ADFI Nantes, Dominique Hubert puis interroge l’avocat de la mère, Me Benjamin Boucher.