Sean O’Neil, un australien adepte de Krishna, a été condamné le 16 octobre 2013 à quinze de réclusion criminelle pour le viol de deux lycéennes âgées de 15 ans au moment des faits.


Ce mathématicien installé à Valbonne (Alpes-Maritimes), « se présentant volontiers en génie de l’informatique », avait enrôlé une adolescente, Marie, puis ses deux amies de lycée. Sous son emprise, les jeunes filles s’astreignaient à deux heures de prières par jour, à une alimentation végétalienne et avaient rompu avec leurs amis. Elles devaient se plier à des séances sexuelles de groupe, parfois à caractère sadomasochiste.

Sean O’Neil se présente comme une victime n’ayant pas pu « résister » aux appétits sexuels des jeunes filles. « Il ne pouvait rien refuser » à celles qu’il appelait ses « esclaves » alors que, lui, se surnommait « leur roi ». En larmes, il déclare que l’une des jeunes filles « lui a demandé de la frapper, alors il l’a fait, jusqu’à en avoir mal aux mains ».
Un de leurs défenseurs, Me Julien Brosson a expliqué que la passivité dont il prétend avoir fait preuve est en contradiction formelle avec les conclusions des experts. Me Katia Calvini, autre avocate des jeunes filles, rappelle que les expertises ont révélé que Sean O’Neil est un pervers narcissique et qu’à travers ses propos, « il inverse la situation ».

Au terme de ces deux jours de procès, l’avocate générale avait requis douze à quinze ans de réclusion, « stigmatisant un prédateur sexuel qui avait mis les préceptes de Hare Krishna au service de sa perversion ».

La Cour d’assises des Alpes-Maritimes n’a pas retenu le viol à l’encontre de Marie, qui ne s’était pas constituée partie civile

Sources : nicematin.com, 15 & 17.10.2013 & metronews, 17.10.2013