Alain Schmitt, ex-dirigeant de la secte « Minh Vacma », dite « secte d’Algrange » (57), a été extradé en France le 24 juillet 2010, après avoir passé six mois dans les prisons de Malte.
En 2005, une institutrice avait déposé plainte, racontant avoir remis 21.000 euros à la secte et avoir, entre autres, été séquestrée dans des toilettes surchauffées deux ans auparavant, « en plein cœur de la canicule ». Après enquête, l’antenne de Metz de la police judiciaire de Strasbourg investissait les locaux de la secte à Algrange et arrêtait Alain Schmitt et ses complices.
La secte était dissoute en novembre 2005.
En octobre 2008, le gourou était condamné pour séquestration et violences en réunion à cinq ans de prison. Sept adeptes étaient condamnés à des peines diverses. Sauf, qu’au moment du jugement, Alain Schmitt était déjà en fuite et s’était réfugié à Malte avec sa compagne.
Depuis son extradition en France, Alain Schmitt a été jugé par la cour d’appel de Metz. Celle-ci devrait rendre son arrêt le 22 septembre prochain.
Début 2010, une autre plaignante âgée de 24 ans, passée par « la propriété d’Algrange » s’était signalée.
Le Républicain Lorrain mentionne deux nouvelles plaintes à l’encontre d’Alain Schmitt, plaintes qui seraient en cours d’instruction par le parquet de Strasbourg. Elles émanent de deux jeunes allemandes d’une vingtaine d’années qui auraient intégré l’entourage d’Alain Schmitt à Malte.
Sources : AFP, 07.09.2010 & Le Républicain Lorrain, Alain Morvan, 07.09.2010