Après la demande en recours collectif déposée au mois de septembre devant la Cour supérieure du Québec par Lisa Blais, une autre a été déposée devant la Cour supérieure de l’Ontario.
Dans leur poursuite, les requérants « accusent l’organisation d’avoir des règles et une politique qui protègent les pédophiles et mettent les enfants en danger. ». Ils ajoutent également que les abus sexuels ne sont pas signalés à la police et sont traités en interne par les « Anciens » de l’Église.
L’une des victimes, Tricia Franginha a subi plusieurs agressions sexuelles dans son enfance et, lorsqu’à l’âge de douze ans, elle a cherché de l’aide auprès des « Anciens », ils lui ont répondu qu’elle n’avait pas deux témoins et qu’elle devait le respect à ses parents. En effet, pour que l’organisation juge l’agresseur, les victimes doivent présenter deux témoins oculaires présents au moment des faits. Évidemment cela n’arrive jamais, car comme le dit Tricia Franginha « la nature même du crime est secrète ».
Les victimes réclament 66 millions de dollars de dommages et intérêts aux maisons mères, américaine et canadienne, pour les dommages causés par les abus sexuels, pour avoir omis de protéger les enfants et pour manquement au devoir de diligence.
(Sources : Ici Radio Canada, 02.10.2017 & 680 News, 02.10.2017)