Interdiction d’exercice pour Paul Mukendi

En février 2020, le pasteur membre du Centre évangélique Parole de Vie basé à Québec a été condamné à une peine de huit ans de prison pour agression sexuelle, agression armée, menace de mort, lésions corporelles et voies de fait. Il a fait appel de ce jugement et obtenu de la Cour d’appel la possibilité d’être remis en liberté sous conditions1 . Début juin 2020, la Cour d’appel a refusé sa demande de poursuivre son travail auprès des membres du Centre évangélique Parole de Vie sous supervision.

Quand il a été libéré sous caution, une des conditions était de ne pas garder un emploi le plaçant en relation de confiance face à des personnes âgées ou de moins de 16 ans sauf sous la supervision d’une personne validée par la Cour. Pour échapper à cette interdiction le pasteur a présenté à la Cour son assistant pasteur et l’attaché de presse de son groupe qui selon lui remplissaient les conditions souhaitées par la justice. La Cour a jugé que ces personnes ne pouvaient satisfaire ces conditions étant donné qu’elles fréquentaient l’accusé au moment des faits reprochés. De plus leur position hiérarchique par rapport à Paul Mukendi ne permet pas « l’indépendance et l’objectivité nécessaires pour s’acquitter efficacement de la responsabilité de superviser ».

(Source : TVA Nouvelles, 05.06.2020)

Lire sur le site de l’Unadfi, Paul Mukendi condamné puis libéré : https://www.unadfi.org/groupes-et-mouvances/paul-mukendi-condamne-puis-libere/

  • Auteur : Unadfi