Le 27 août 2016, un bébé âgé de deux ans souffrant d’une anémie sévère a été admis aux urgences de l’hôpital de Sullana (Pérou). Les médecins ont ordonné une transfusion sanguine pour sauver sa vie.
Mais les parents, Témoins de Jéhovah, s’y sont opposés, cette pratique étant incompatible avec ce qu’enseigne la Bible. Pour sauver l’enfant, le ministère public a confié l’autorité parentale de l’enfant à l’un de ses agents et la transfusion a pu être effectuée. Lors d’une affaire similaire, en 2005, ayant conduit à la mort d’un bébé l’Association Médicale Péruvienne (AMP) rappelait que « le droit à la vie est le principe de base de l’éthique médicale et que la liberté de croyance est un droit parental inférieur au droit à la vie ». L’AMP avait appelé les médecins à faire passer le droit à la vie avant toute autre considération, leur demandant de dénoncer au ministère de la santé les personnes ayant pu interférer dans leur traitement entraînant ainsi la mort de leur patient.
(Source : RIES, 09.08.2016)