Des gendarmes sont intervenus dans le cadre de l’instruction du groupe de prière Amour et Miséricorde. Des auditions ont eu lieu à Paris, Dijon et dans le Jura le 11 avril 2002. Plusieurs personnes auraient été placées ensuite en garde à vue et certaines d’entre elles mises en examen pour « abus de faiblesse » puis placées sous contrôle judiciaire.
Après un premier non-lieu, le père et mari de deux membres du groupe de prière Amour et Miséricorde avait fait appel de la décision et demandé en décembre 2008 la réouverture de l’instruction judiciaire. La réouverture du dossier avait finalement été ordonnée par la cour d’appel de Dijon en mars 2009. Entre temps, après une visite du président de la Miviludes, Georges Fenech, le groupe de prière s’était dissout « sans justification ».
Selon le Progrès du 15 avril 2012, l’archevêque de Dijon aurait été entendu par la gendarmerie (mais cette information « est contestée par l’archevêché »).
Rappelons que la « communauté » Amour et Miséricorde était installée depuis 2005 à Chaussin puis à Petit-Noir (Jura), dirigée par une « gourelle », Eliane Deschamps. Cette habitante de l’agglomération dijonnaise prétendait recevoir des apparitions de la Vierge le 15 de chaque mois. Des comportements constitutifs de dérives sectaires, des témoignages révélant un processus d’emprise sur ses membres, une rupture avec l’environnement familial et social ainsi que des pressions financières avaient été mis à jour.
Source : Le journal de Saône et Loire, C.V., 16.04.2012 & www.gazetteinfo.fr, Jérémie Demay, 16.04.2012