La « loi 21 » interdit aux coachs de traiter des troubles mentaux comme l’anxiété ou la dépression. Dans le cadre d’une enquête, des journalistes ont choisi sur Internet, tout à fait au hasard, cinq coachs de vie. L’une des journalistes s’est présentée à eux avec un profil psychologique type : femme, souffrant d’anxiété, présentant des symptômes évidents de dépression.
Sur les cinq coachs, quatre ont eu une attitude suffisamment préoccupante pour que l’Ordre des psychologues du Québec déclenche une enquête à leur sujet.
Le premier a promis de régler ses problèmes en trois mois. Le deuxième a soutenu que son cas n’était pas d’ordre médical. Le troisième lui a demandé de stopper ses antidépresseurs et le quatrième lui a déconseillé d’aller voir un psychologue. Les quatre ont proposé un traitement sans permis d’en délivrer.
Selon Rose-Marie Charest, présidente de l’Ordre, cette enquête démontre que les coachs « croient vraiment que par une croyance, ils peuvent tout faire ». Elle estime que l’encadrement de la psychothérapie est une bonne chose.
Depuis juin 2012, date d’adoption de la loi 21, plus de cinq cents cas déviants ont été répertoriés.
Source : Le Journal de Montréal, 29.03.2014