Thérapies complémentaires : « douces » mais pas sans danger

Lors de sa dernière conférence annuelle, le Clinical Oncology Society of Australia (Cosa) a alerté la communauté internationale sur les dangers des thérapies complémentaires pouvant compromettre l’efficacité des traitements de fond contre le cancer. En effet, près de 70% des personnes atteintes par cette maladie auraient recours à ces thérapies.


Selon une étude réalisée auprès de 462 patients par le centre de cancérologie Peter MacCallum de Melbourne, toutes les pratiques alternatives les plus fréquemment mentionnées sont concernées. La consommation de certaines substances peut diminuer l’efficacité de la chimiothérapie, augmenter ses effets avec un risque réel d’intoxication ou interférer dans les radiothérapies.

Les thérapies complémentaires, sans montrer d’efficacité réelle, ne présentent pas toutes un danger tant que le patient n’abandonne pas son traitement pour elles. Mais les membres du Cosa invitent à la vigilance. Tout ce qui est naturel n’est pas sans danger. Les patients atteints d’un cancer doivent absolument discuter avec leur médecin des thérapies complémentaires qu’ils envisagent d’utiliser. 
Les membres du Cosa ont par ailleurs observé que ces patients doivent faire face aux coûts importants de ces pratiques. 

Lire le rapport (en anglais) en suivant ce lien : 
https://www.cosa.org.au/media/1150/cosa_cam-position-statement_may-2013.pdf

(Source : Allo Docteurs, 04.12.2014)