COMMUNIQUE DE PRESSE
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, l’UNADFI appelle tous les pouvoirs publics en Europe à se mobiliser en faveur des femmes, premières victimes des mouvements à caractères sectaires.
35 années d’action de l’UNADFI et de son réseau associatif démontrent clairement que les femmes sous l’emprise des sectes et de leurs dirigeants subissent de graves atteintes à leur intégrité et leur dignité.
En contrôlant le corps et la sexualité des femmes et parfois celle de leurs enfants, ils asservissent en détruisant le plus intime de la personne, sa volonté, son désir de vivre et son pouvoir d’aimer. Ces mouvements d’essence totalitaire portent atteinte aux droits des femmes chèrement acquis.
Maltraitée, humiliée, utilisée, violentée, violée, mise enceinte ou mariée de force, lorsqu’elle parvient à quitter la secte, la victime doit encore se battre pour retrouver son identité, sa dignité bafouée et une place dans la société. C’est ce travail auquel l’UNADFI et son réseau associatif se consacre en accueillant et en accompagnant les victimes de sectes et leurs familles.
Les sectes se mondialisent. Les pouvoirs publics sont parfois indifférents ou négligent partout en Europe ces infractions (souvent criminelles) au principe fondamental et universel du respect de la dignité humaine, principe pourtant proclamé dans tous nos traités contemporains (ONU, UNESCO, Conseil de l’Europe-CEDH, Union Européenne).
Les élections européennes se profilent : l’UNADFI appelle donc les femmes et les hommes du futur Parlement européen, les membres des chambres des Etats-membres comme celles et ceux du Parlement français actuel, à réinvestir le sujet des dérives sectaires pour lutter contre toute forme d’impunité. Cette mobilisation en faveur des femmes, premières victimes des mouvements à caractères sectaires, peut se concrétiser par la mise en place d’un groupe d’étude et/ou d’une commission d’enquête parlementaire.
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