Deux ans avec la Soka Gakkai

La Soka Gakkai (Bulles n°68) est une organisation d’origine japonaise se présentant comme bouddhiste mais non reconnue par l’Union Bouddhiste Française. Ce mouvement se propose d’assurer, par la diffusion du bouddhisme et l’amélioration des adeptes, le bonheur et une paix durables pour l’humanité. Le « Maître », Daisaku Ikéda, est l’objet d’une intense vénération, il règne sur un puissant empire financier.

La pratique exigée des adeptes consiste à réciter, (parfois de plus en plus vite et de plus en plus fort) le Daïmoku, formule sacrée « Nam Myo Renge Kyo ». La répétition de cette formule, des heures durant, doit conduire immanquablement au succès désiré.
Le plus souvent, celui qui rencontre la Soka Gakkai pour la première fois ignore à peu près tout de la doctrine, des pratiques et de l’organisation de ce mouvement.
Un jour Anna, souriante trentenaire, a fait cette rencontre… elle nous confie son témoignage.

La rencontre

Je suis entrée dans la Soka Gakkai en 2001. Ce fut une rencontre comme tant d’autres. Un jour, attristée par un échec très important pour mon avenir, un collègue affligé de ma détresse m’expliqua comment lui aussi avait traversé des difficultés, et qu’il connaissait une solution qui pouvait m’aider. D’une nature très méfiante, j’ai tout de suite expliqué que je ne croyais en aucune religion et serais difficile à convaincre. De fait, personne ne m’a mis de pression, on m’a rassurée en me disant que j’avais raison, que l’on n’était jamais trop prudent et qu’avec le temps et mes différentes expériences, la croyance en l’efficacité de la pratique viendrait d’elle-même.(…)

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